Ondes de choc dans les épicondylites latérales – étude prospective, résultats, indications - 04/12/15
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Résumé |
Introduction |
L’épicondylite latérale reste une pathologie dont la prise en charge n’est pas consensuelle, en raison des résultats aléatoires des traitements proposés. L’objectif de notre étude était d’évaluer, de façon prospective, au sein d’une population de patients présentant une épicondylite latérale, l’efficacité du traitement par ondes de choc.
Méthodes |
Quinze coudes ont été inclus, chez 14 patients, présentant d’une épicondylite latérale évoluant de cinq semaines à cinq ans. Tous avaient bénéficié d’un traitement médical au préalable. Les patients recevaient cinq séances d’ondes de choc à une semaine d’intervalle. L’évaluation était réalisée par le score QuickDASH, avant et six semaines après la fin du traitement. Pour les patients non améliorés par le traitement par ondes de choc avec une amélioration inférieure à 30 %, une arthroscopie à visée diagnostique et thérapeutique était proposée, avec une nouvelle évaluation par QuickDASH à six semaines.
Résultats |
Sur les 15 coudes, sept (47 %) ont eu un résultat qualifié de bon après traitement par ondes de choc avec une amélioration supérieure à 30 %. Cette amélioration était d’autant plus nette que la pathologie évoluait depuis moins de six mois. Pour les huit patients non améliorés, quatre n’ont pas souhaité de prise en charge complémentaire. Pour les quatre autres, il a été réalisé une arthroscopie diagnostique et thérapeutique. Il était mis en évidence une chondropathie huméro-radiale stade deux, pour deux patients. Trois patients étaient améliorés, avec une moyenne de 55 %.
Discussion |
La durée d’évolution des douleurs semble être un critère important à prendre en compte dans le choix thérapeutique. L’utilisation d’ondes de choc est d’autant plus efficace qu’elle intervient précocement dans la prise en charge de l’épicondylite latérale. Son caractère peu invasif permet de temporiser avant une éventuelle intervention chirurgicale. Au-delà d’un an d’évolution, un diagnostic différentiel doit être évoqué avec réalisation d’examens complémentaires. L’arthroscopie peut permettre de traiter l’épicondylite et parfois aider à poser un diagnostic différentiel non visible lors des examens complémentaires.
Conclusion |
Un arbre décisionnel est proposé en fonction de la durée d’évolution des symptômes - pour une évolution inférieure à six mois, il est proposé un traitement physique par ondes de choc. Pour une durée d’évolution supérieure à six mois il est proposé une arthroscopie diagnostique et thérapeutique. Au-delà d’un an, un diagnostic différentiel doit être recherché à l’aide d’une imagerie complémentaire.
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Vol 34 - N° 6
P. 394-395 - décembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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